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4 Assiettes Gien "vintage" couleur marron et oranger

4 Assiettes Gien "vintage"

SKU: AC58220309
€28.00Price
  • Faïencerie de Gien
    La faïencerie de Gien ou les faïenceries de Gien (selon son appellation officielle en 2021) sont une entreprise de fabrication de faïence fine située dans la ville française de Gien dans le département du Loiret et la région Centre-Val de Loire.

    Parmi les nombreuses faïenceries nées au xixe siècle, celle de Gien est l'une des plus renommées et la plus importante d'Europe.

    La manufacture de Gien a excellé dans l'art de l'imitation, et fabriqua des copies de pièces du passé à un prix accessible. Des pièces uniques furent également créées avec le concours d'artistes de talent qui les illustrèrent de nouveaux décors ou s'inspirèrent de ceux des siècles passés (xviie et xviiie siècles) ou de ceux d'autres faïenceries européennes et d'Extrême-Orient.

    Histoire
    C'est en 1821 que l'industriel anglais Thomas Edme Hulm, dit « Hall » comme son père, après avoir cédé la manufacture de Montereau gérée par sa famille depuis 1774, acquiert les terrains et immeubles de l'ancien couvent des Minimes de Gien pour y installer une nouvelle manufacture de faïence, façon anglaise, appelée par la suite à une renommée mondiale.
    Encrier en faïence de Gien, fabrique Geoffroy-Guèrin, 1871 exposé au musée de la Faïence de Marseille.
    La société connaît des difficultés financières très rapidement et change de fait plusieurs fois de mains dans la période 1826-1862. Cependant, en 1842, la société alors appelée « Guyon, Boulen & Cie », reprend son concurrent local, la faïencerie de Briare, en déconfiture, avant d'en perdre le contrôle un an plus tard. Elle devient « Geoffroy, Guérin & Cie », est dirigée par Gustave Charles Gondouin, et emploie alors cinq cents ouvriers. Entre 1864 et 1866, le besoin d'argent frais se fait sentir — notamment du fait des dégâts causés par la grande crue de la Loire de 1866 — et provoque l'arrivée d'un nouvel apporteur de capitaux, Jean-Félix Bapterosses, récent repreneur de l'ancienne faïencerie de Briare devenue depuis lors les émaux de Briare. La société prend finalement le nom de « Faïencerie de Gien » en 1875 à l'occasion de sa transformation en société anonyme, dont le premier président du conseil d'administration fut Jean-Félix Bapterosses. Ses descendants gardèrent le contrôle de la fabrique jusqu'en 1983 ; Xavier Chodron de Courcel fut le dernier descendant à en être président-directeur général.
    Les carreaux de faïences de Gien ont servi à la décoration des stations du métro de Paris.
    La production s'est d'abord intéressée à la vaisselle utilitaire puis elle s’est orientée vers la fabrication de services de table, de pièces décoratives et de services aux armes des grandes familles. L'importante production de lampes à pétrole ou à huile est une spécificité de Gien. En 1882, la société se lance parallèlement dans la fabrication de carreaux de revêtement en céramique. Elle obtient notamment le marché du métropolitain parisien en 1906 (les fameux carreaux biseautés métro 7,5 × 15 cm). La production de carreaux de revêtement est arrêtée vers 1980.

    Les faïenciers de Gien ont développé la technique des émaux cernés , née à Longwy en Lorraine, vers 1870.

    L'apogée de la production des faïenciers de Gien se situa entre 1855 et 1900 et de nombreuses récompenses leur furent décernées lors des grandes expositions internationales, comme en 1855, 1867, 1878, 1889 et 1900.

    En 2002, la faïencerie de Gien est cédée à Louis Grandchamp des Raux qui dirige l'entreprise jusqu'en mai 2014. Gien Finance, holding propriétaire de la faïencerie est placé en redressement judiciaire en février 2014. Celle-ci est reprise en mai 2014 par Yves de Talhouët et quelques associés, en préservant 150 emplois.

     

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